Mon nouveau single est la continuité de ma collaboration de 18 ans avec Jak Belghit, co-auteur sur ce morceau. Cette chanson aborde différents sujets : les difficultés relationnelles, les leçons du passé, l’égoïsme.
La sortie du premier single de l’auteur-compositeur Wade Lynch, originaire du New Jersey, offre un style Americana/Rock particulièrement riche, grâce à ses habiles arrangements musicaux et à ses paroles puissantes. La Lutte est le résultat d’une vie dédiée à l’écriture. Interprété par le groupe établi, mais aussi la participation de nouveaux collaborateurs. Un EP original écrit par Wade Lynch et Jak Belghit. Musique de Wade Lynch et Jak Belghit, accompagnée d’autres interprètes : Colin Legret, Hannah Cope, Jim Maving et Alexandra Lynch.
Jack Kerouac sur les routes et plages désertées. L’Americana. La vie de troubadour, dans chaque main une valise et une guitare. Laisser tout derrière soi à la recherche de la vérité.
Je suis né et j’ai grandi dans le New Jersey ou j’ai baigné dans toutes sortes d’influences musicales, depuis mes frères avec leur petit groupe cool de quartier, ou Mr Vallone, professeur renommé dans mon quartier qui enchantait tout le monde. Ou encore Carl Mazzola qui était le meilleur guitariste de ma ville dans le New Jersey. Il a été pour moi un mentor, et comme le fil d’Ariane de mon développement. Steve Palughi et Alex Scibetta m’ont offert une solide base rythmique ainsi que Jeff Saulkin et Frank Hrycenko. Puis, quand j’ai vécu dans le Sud des Etats-Unis, j’ai fait la rencontre du guitariste Michael Lashinsky, du batteur Dale Rock et du bassiste Mike DelCampo. Mon identité « Americana » se confirmait. On entendait cette musique partout, s’échappant des fenêtres ouvertes, l’été.
J’ai eu la chance d’avoir accès à la collection de vinyles impressionnante de mon frère et j’ai ainsi beaucoup appris en écoutant les meilleurs. J’ai notamment fait mes classes auprès d’avant-gardistes (à l’époque) comme les Beatles, et plus particulièrement John Lennon et son militantisme, ou encore les chansons de protestation de Bob Dylan.
Ils m’ont fait prendre conscience qu’il suffit d’une personne pour changer les choses.
Une bonne partie de ma jeunesse a été consacrée à me rendre à des concerts anti-apartheid et des concerts de rock contre le racisme. Je traînais avec des mecs plus vieux que moi qui me montraient la vraie vie.
L’Americana est partout, et m’a accompagné à chaque instant. Que ce soit au réveil le matin, ou devant les magnifiques couchers de soleil du Mexique, ou encore dans la coloc, à Londres, où j’ai atterri dans les années 90, en vivant de petits boulots. Je travaillais sur ma musique quand je suis tombé sur Ellen Blair, qui tournait avec Soul to Soul et Duran Duran. Son soutien m’a aidé à traverser les moments difficiles.
L’Americana y compris en France, où je vis avec ma famille sous le ciel parisien et où j’ai rencontré Jak Belghit et Colin Legret, deux musiciens français aux talents incroyables. Avec eux, je crée une musique et partage une amitié qui durent maintenant depuis presque 20 ans. Notre relation forgée sur l’amitié n’a cessé de grandir depuis des années. C’est là l’ingrédient secret de notre musique. Cela s’est de nouveau vérifié lors de notre session d’enregistrement de La Lutte EP, avec cette fois des collaborateurs anglais comme Jim Mavin , Hannah Cope et Ed Gallager, et plus récemment lors de notre nouveaux membres: multi-instrumentiste Tristan Auvray (violon, flûte, mandoline) et bassiste Tanguy Mercier.
J’ai ensuite quitté la France pour Galway. L’Irlande ! Là où est né mon grand-père, où j’ai découvert l’une des musiques les plus variées jamais rencontrées dans ma vie… et notamment : les sons ensorcelant du banjo de Ronan Tattan, la virtuosité de Jason Turk à l’accordéon, le violon et la voix de Regina Burke, sans oublier Joe Noonan et Carl Lesbitt qui représentent la musique trad toute entière, et qui ont joué avec le groupe, pendant tout mon séjour irlandais. Un retour à mes racines, un déclic, mon peuple. Mon peuple, l’Irlande, où la musique n’est pas seulement musique, mais partie intégrante de l’âme du pays. Je ne saurais exprimer tout le bien que je pense de Dunkan O’Cleirigh, du studio Blackwater à Cork, un collaborateur, une âme sœur.
L’Americana, c‘est le Wild West, le cirque, le rodéo et les freakshows. C’est le regard mélancolique des cowboys, la bataille de Little Bighorn, les nuits froides et sauvages des grands espaces, d’où s’élèvent des chansons autour des feux de camp et les paysages du film Paris-Texas et la bande-son originale et si humaine de Ry Cooder...
Je serai ravi de partager avec vous mon travail, qui représente une vie entière de dévouement à mon art. Au plaisir d’entendre vos retours et de vous rencontrer lors de concerts !
-Wade
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